Il est des jours « avec » et des jours « sans ». Aujourd’hui, on peut dire avec le recul que c’était un jour ou la poisse nous est restée collée à la peau, ou aux pneus de vélo, comme vous l’entendez.
9 personnes, ce matin, présentes au départ de la Membrolle, les autres étant déjà parties en covoiturage pour la manifestation Octobre rose de Veigné depuis 8 h 15. Il a été décidé de partir tous ensemble. Au bout de quelques kilomètres, un peu après Semblancay, nous nous sommes aperçus que Mickael D manquait à l’appel. Nous avons attendu, appelé au téléphone, et ne voyant rien venir, ni obtenu de réponse à ces appels, le groupe décidait de continuer son chemin. Quelques kilomètres plus loin, deux membres ayant bonne conscience décident de repartir en sens inverse à la recherche du disparu, les autres continuant leur route. Au Serrain, le groupe rencontre Gérard B qui attendait le passage d’un groupe 2. Puis quelques kilomètres avant Sonzay, il rattrape Françoise B (qui, avec son vélo électrique, arrive facilement à distancer Gérard) et notre Mickael D, qui par je ne sais quel tour de magie, après s’être fait distancé, s’est retrouvé devant le groupe 1. A Sonzay, le groupe 1 s’est arrêté pour appeler ses deux comparses partis en recherche (le téléphone est quelquefois bien utile lorsqu’il reste allumé) et a appris qu’ils étaient à quelques kilomètres de Sonzay. La majorité du groupe a décidé de les attendre tandis qu’un groupe de 2 se désolidarisait des autres car ils étaient attendus pour déjeuner. Les 7 personnes restantes reprirent leur route à la poursuite des deux fuyards. Une longue chevauchée s’en est suivie à travers la campagne tourangelle, il y en avait partout : la file s’étendait sur plus d’un kilomètre. Au niveau du croisement avec le parcours moyen, nous avons retrouvé Philippe F qui nous a dit que les deux fuyards talonnés par Guillaume avaient pris la direction du parcours moyen. Après concertation, il a été décidé de continuer sur le grand parcours. (Si vous avez bien suivi le décompte, nous nous sommes donc retrouvés à 7 sans tenir compte du couple de Beaumontais qui faisaient du chasse patate entre nos différents arrêts). La deuxième partie du parcours n’en fut pas moins mouvementée. Des ralentis réguliers permettaient aux moins véloces de recoller au peloton. Et à Saint Symphorien les Ponceaux, pour terminer la sortie en beauté, Hubert s’est permis le luxe de nous offrir une crevaison. Heureusement, le pneu tubeless permet une réparation rapide, C’est aux environs de midi que, après le bal des retours, le restant du groupe pointait à la Membrolle.
Une sortie à oublier, malgré la température clémente.