Le groupe un, composé de douze unités dont les deux invités, est parti sur le parcours de quatre-vingt-sept kilomètres à bonne vitesse et un regroupement a bien eu lieu en haut de la côte de la Pucelle. Ensuite, avec le vent portant, la vitesse a augmenté... trop augmenté même et les mêmes causes produisent les mêmes effets : manque d’attention, étirement, élastique et perte de contact pour certains avec le groupe. Quelques mises au point plus tard, la rentrée se faisait en ordre dispersé. Une partie du groupe est arrivée vers 11h45.

Le groupe deux, plus restreint, cinq adhérents dont une féminine, ont attendu quelques instants avant de s’élancer à contrevent également. L’allure était correcte et le cohésion totale. Un arrêt technique et un retour avec le vent bienfaiteur. Arrivée à 11h30 avec le début de la dislocation à Saint-Cyr-sur-Loire.

Le groupe trois a emboîté les pas, plutôt les roues du groupe deux. Composé de deux féminines et d’un masculin, il a roulé jusqu’à Langeais et a fait demi-tour pour revenir à La Membrolle de l’autre côté de la route. La pluie ne les a pratiquement pas quittés et arrivée au but avec cinquante-et-un kilomètres au compteur.

Après dix jours de vélo, 1 250 kilomètres avec 11 000 de dénivelé et la traversée des Pyrénées à Roncevaux, nos pèlerins parcourent maintenant l’Espagne, et sont ce soir arrivés à Astorga, avec son palais épiscopal dessiné par Gaudi. Ils sont à trois étapes de Saint-Jacques-de-Compostelle, tout en sachant que les deux dernières sont réputées les plus difficiles. Il y a énormément de partage entre les groupes. L’ambiance est excellente et l’intendance est au top. Une autre façon de faire du vélo ! Marie-Pierre a enrichi sa collection de coquilles. Superbes paysages, beaucoup de monuments, mais aussi du vent contraire et de longues lignes droites.

"Ultreïa" ( toujours plus loin) pour reprendre le cri de joie et d’encouragement des pèlerins au moyen-âge.