La troupe composée de dix-huit ou vingt cyclos s’est élancée en ordre un peu dispersé. Néanmoins, neuf cyclos, dont une féminine, ont assez vite pris les devants pour former le premier groupe. Un Membrollais solitaire a fait un passage éclair au sein du groupe, puis a rapidement disparu. Il était convenu dès le départ de modérer l’allure, car plusieurs convalescents étaient de la partie ; l’un d’eux a d’ailleurs quitté le groupe à Veigné comme cela était prévu. A la faveur du traditionnel arrêt technique, apparition très éphémère d’un autre Membrollais solitaire qui a disparu à Montbazon. Les autres convalescents ayant retrouvé leurs jambes de vingt ans, l’allure est restée soutenue. Un participant indiscipliné (il n’a pas pris la piste cyclable) a perdu le groupe à Cinq-Mars-la-Pile du fait de la commémoration de la libération présidée par Monsieur le Préfet en tenue d’apparat. Le bal des retours a progressivement amaigri le groupe, et la salle des sports a vu arriver les six rescapés à 11h45. Bonne cohésion et ambiance fort amicale, de l’avis général ; ce fût une belle sortie.
Le départ de la troupe a trouvé son séparateur dans la côte des Bourgetteries et le groupe deux, fort de cinq cyclos est né à ce moment, adoptant une cadence plus estivale. Après avoir quitté Montlouis-sur-Loire, il a pris la piste cyclable, et là, une surprise l’attendait. Une masse sur le bitume : un jeune allongé. Le groupe stoppe, s’inquiétant de la situation. La masse jeune a répondu que tout allait bien et qu’elle prenait la fraicheur du bitume. Cela a fait sourire nos cinq Membrollais qui ont continué leur périple. Ensuite arrivée à Esvres où un couple de cyclos membrollais attendait pour rouler ensemble. Un vide-grenier a Véigne a ralenti l’allure du groupe, tout comme Montbazon, mais là, c’était la circulation. Une fois la foule dépassée, l’équipe a repris sa vitesse de croisière pour une arrivée à la Membrolle à 12h30. Parcours apprécié par quelques cyclos qui ne le l’avaient jamais fait.
Dix cyclos pour le groupe trois, huit adhérents et deux invités : six femmes et quatre hommes. Parcours comme prévu sans soucis. Belle balade de soixante-neuf kilomètres. Temps agréable et en fin de parcours, la chaleur se faisait sentir de plus en plus. A Tours, au niveau du pont Napoléon, une adhérente a préféré monter par La Tranchée plutôt que par le Portillon. Le reste du groupe a monté la dite côte du portillon et dans Saint-Cyr-sur-Loire, la séparation habituelle a commencé. Arrivée à La Membrolle vers 11h45. Et voilà
Nos deux adhérentes, Corinne et Marie-Pierre, ont connu un beau week-end pour leur participation aux 24 heures du Mans au sein d’une équipe nommée "Les Aventurières" sous l’égide de Biike Paradise Women’s Community. Elles se sont régalées et bien battues, terminant sixièmes sur treize équipes féminines et trois-cent-trente-neuvièmes sur cinq-cent-trente-cinq équipes engagées. Elles ont effectué sept-cent-soixante-dix-huit kilomètres. L’équipe première de Biike Paradise Women’s Community a remporté la victoire en totalisant huit-cent-soixante-quatorze kilomètres, et Mathilde a battu le record de vitesse féminin du tour toutes éditions confondues. Il n’est pas dans les habitudes, ni dans la philosophie des comptes rendus de parler de moyennes et de records, mais évènement oblige, le record de Mathilde est de quarante-six kilomètres de moyenne sur un tour (quatre kilomètres) et l’équipe gagnante a effectué mille quarante kilomètres en vingt-quatre heures (toutes et tous aux calculettes).
Quatre adhérents avaient souhaité les encourager et sont partis de La Membrolle pour rejoindre le circuit. Un cinquième cyclo s’est joint à eux à Rouziers-de-Touraine et ils ont rejoint Le Grand-Lucé pour une petite pause. Ils sont arrivés sur le circuit aux alentours de 11h00 et se sont dirigés vers le virage Dunlop pour encourager les Membrollaises et les équipes Biike Paradise Women’s Community ; une équipe masculine existant aussi. Ensuite, au village, rencontre avec les participantes, puis, casse-croûte et à nouveau le pneu Dunlop pour les "toujours encouragements bien mérités". Le retour, à partir de 14h00 s’est fait sous un soleil très chaud et c’est vers 17h30 que les cyclos regagnaient le stand membrollais de bières. La dislocation avait commencé à Chenu.