Grand parcours, groupe 1 :
Les 8 adhérents qui composaient le groupe sport sont partis sous un épais brouillard qui s’est rapidement transformé en forte humidité. Il valait être mieux à l’avant du peloton plutôt qu’à l’arrière, pour éviter les projections d’eau et de boue. Au carrefour de Saint Roch, 1er arrêt pour permettre à Pascal (encore le même, après nous avoir fait le coup du casque, puis de la fausse crevaison) ce matin c’est le coup de la chaussure pas assez serrée, de resserrer les lacets de ses chaussures. Le groupe a ralenti son allure pour lui permettre de rentrer, avec son accompagnant, après son arrêt technique. A ce moment, un échappé du groupe 3 a réintégré le groupe et c’est à 9 que le groupe prenait le chemin de Pernay.
Avant d’arriver à Courcelles, nouvel arrêt, Pascal était victime cette fois d’une véritable crevaison, les bombes anticrevaison pour pneus sans chambre étaient inefficaces, le pneu était entaillé en plusieurs endroits. Il a fallu revenir au procédé traditionnel : démonter la roue, décoller le pneu et introduire la fameuse chambre à air. Pendant ce temps, le groupe 2 nous a rattrapé et doublé.
La réparation terminée, le groupe a repris son allure de croisière, des relais ont été mis en place et la moyenne a sensiblement remonté.
Sur la route de Saint Roch, peu après le haras, la tête du groupe a aperçu, en ligne de mire, le groupe 2 qui les avait doublés pendant la crevaison de Pascal. Comme un chasseur apercevant une proie facile, elle a décidé de le prendre en chasse, oubliant au passage les règles du cyclotourisme, et laissant le reste de son groupe batailler seul contre le vent. Mais la proie n’était pas aussi facile qu’elle pouvait l’imaginer. Si elle a pu atteindre sa proie, le reste du groupe n’a pu revenir.
Message à retenir, à l’avenir, il faudra se rapprocher de la conduite animale et chasser en meute, c’est encore comme cela qu’on est les plus forts, et de plus, on respectera l’esprit du club.
Henri